• Récit de notre beau voyage au SENEGAL

    Déjà quand on parle vacances tout commence par le trajet pour y aller…
    1- notre avion a décollé avec une heure de retard car ils n’avaient pas prévu le transport des passagers handicapés prévus pour ce vol = ont dû attendre une navette spéciale
    2- a notre arrivée après une longue queue à la douane voilà qu’on attend encore une heure dans le car car des Suisses (devenus quand même nos amis ensuite  ) n’avaient pas de visas (ils ne savaient pas qu’il leur en fallait) au finall on est partis sans eux car ça a duré longtemps
    3- 2 heures de transfert de nuit après une journée pareille on n’en pouvait plus et on avait faim !!
    Bref on est arrivés à l’hôtel sur les coups de 2h du mat après avoir failli laisser partir nos bagages dans un autre hôtel !
    Passons

    Bref on découvre le club. Tout d’abord la chambre : géniale !! on avait pris une chambre famille en duplex et bien je n’en avais jamais vu de telle !! elle était très spacieuse (bien 50m² à mon avis) avec des espaces distincts pour les enfants et pour nous. En plus du coup on avait 2 terrasses.
    Je vous montre la chambre vue d’extérieur (les 2 étages de gauche) et la vue de notre balcon



    Nous découvrons un club a la végétation luxuriante, de jolies constructions imitant les cases africaines, un grand restaurant totallement en plein air, un océan qui ronronne juste derrière la piscine
    Voici la piscine et une photo de la plage (il ne faisait pas très beau ce jour là)



    Ce qui a gâché le début du séjour c’est le temps couvert en permanence et parfois de très fortes pluies. Certains vacanciers on même décider de rentrer en France au bout du 3è jour. Dommage dès le lendemain il a fait très beau et on a eu seulement 2 autres grosses journées de pluies.

    Voilà déjà pour mettre en place le décor…

    Nous avons tous très vite pris goût à l’Afrique. Anaïs a fait des tresses africaines, nous avons crée de belles amitiés, Illan adore jouer du Djembé



    Après quelques jours de mise en route difficiles pour Anaïs : piquée par des bestioles et elle a fait une réaction allergique puis Tourista assez violente pendant 24h. Les vacances ont enfin pu commencer pour tous !!

    Le mardi on a visité la réserve de Bandia, réserve africaine reconstituée qui a permis à mes amours de faire leur premier Safari !




    Quelques jours plus tard nous avons fait une balade en calèche nous permettant de partir a travers la brousse, traverser des villages, visiter un dispensaire (mon dieu que je suis contente de ne pas y avoir accouché)… nous avons passé un excellent moment et avons rencontré Abou (il conduisait la calèche) ce gars de 23 ans est tout ce qu’il y a d’attachant. Nous l’avons revu plusieurs fois ensuite, l’avons invité à diner et avons gardé ses coordonnées pour lui envoyer des colis et des maillots pour son équipe de foot.

    De rencontres en rencontres nous rencontrons au Club Djibril, frère de l’une des animatrices qui est guide actuellement en vacances et nous a proposé de partir en excursion avec lui.
    Ne voulant pas partir dans de longs trajets avec Illan qui ne tient pas en place nous choisissons d’aller dans un village de Peulhs à travers la brousse, leur apporter un peu de nourriture et des bougies pour le soir..
    Nous avons donc acheté des crakers (même la petite épicerie ne pouvait pas s’acheter de riz), des bougies pour qu’ils s’éclairent le soir et de la javel pour l’eau.
    Nous avons vécu un super moment. Dans ce village où il n’y a rien, ni eau ni électricité nous avons rencontrés des gens curieux de nous connaître, près à nous montrer leur vie.
    Dès que nous sommes sortis de voiture une petite fille de son âge a pris Anaïs par la main pour lui faire visiter son village. C’était si touchant ! nous avons visité leurs cases…



    Ensuite Djibril nous a emmener chez lui pour le déjeuner, cette fois c’est un autre habitat, une maison « en ville » mais toujours sans électricité ni eau.. Leur mobilier est très succint, leurs vêtement tiennent dans 2 valises. J’aide sa femme en cuisine, les enfants s’amusent (nous avons ammenés quelques bricoles à son fils, nous en avions distribué aussi au dispensaire et chez les Peulhs).
    Nous mangeons le traditionnel Yassa au poisson (avec les mains bien sûr) nous passons vraiment un excellent moment.


    Puis malgré la pluie nous partons en charrette direction le marché de M’Bour


    Alors là, c’était folklo !! avec tout ce qu’il a plu les flaques étaient des lacs et au marché on a commencé par l’arrivée des pêcheurs.
    Alors avec la poussettes c’était le Paris-Dakar de traverser tout ça.
    Il y avait un monde fou qui débarquait les caisses de poissons parce qu’en fait ils sont payés au poids qu’ils déchargent.


    Et puis là bas les femmes n’utilisent pas de poussettes alors ils nous regardaient passer comme des OVNI. Des femmes m’ont d’ailleurs interpellée pour me demander pourquoi je ne le porte pas comme elles, je leur ai répondu que quand il était petit je le faisais, et que maintenant c’est plus rare car il est lourd et moi je le portais devant, pas dans le dos …

    Ensuite nous sommes entrés dans le marché à proprement dit mais nous ne sommes pas restés longtemps car bien sûr ils attendaient que l’on achète et nous n’avions pas prévu beaucoup d’argent.

    Bref, une super journées très typique et pleines de rencontres.

    Pendant le reste du séjour nous avons revu nos 2 amis sénégalais : Abou et Djibril.
    Nous pensons fort à eux et comptons leur envoyer à chacun des colis personnalisés.
    En ce qui concerne Abou nous aimerions même faire bien plus pour lui… nous verrons bien.

    nous avions aussi fait des rencontres, sur la plage de l'hôtel, notamment avec des gars d'une base nautique avec laquelle on a fait du jet ski (soit dit en passant c'était archi cool ça aussi !!)
    c'est un des gars qui trainait là bas qui nous a donné un grigri pour soulager Illan de ses poussées dentaires et ça marche drôlement bien !!

    en tous cas ce que nous clamons c'est que ce peuple est tout ce qu'il y a de gentil, ils ont la main sur le coeur comme dit Sam. Quand nous leur parlions de combien il devient difficile en France de faire de nouvelles connaissances tant les gens sont méfiants et renfermés sur eux même l'un d'eux à même dit "tu vois je voulais aller en France mais là ça ne me donne pas envie, je préfère être ici"

    Dans ce voyage je crois que chacun a trouvé ce qu'il attendait de l'Afrique alors c'est ce qu'on pouvait espèrer de mieux.


    2 commentaires
  • Comme je vous le disais mon coeur bat aussi en Afrique et j'ai un peu contaminé mon homme.

     

    En plus, cette année, du haut de sa moyenne section de maternelle, Anaïs a appris les différentes cultures du globe et est très interressée par l'Afrique alors comme côté budget ça vaut la Sardaigne que je visais au départ, on se lance !!

     

    on part dans 11 jours dans un club au sénégal !!!

    j'ai hâte, ça va être le grand dépaysement. Bon avec bébé on ne va pas beaucoup barrouder mais je suis sûre qu'on va adorer.


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  • Voici un petit bout de mon histoire ...

     

    En 1998 j'ai eu l'opportunité de m'expatrier 4 mois au Zimbabwé. "c'est où ça" me demanderons certaines, c'est en Afrique Australe, juste au nord de l'Afrique du Sud.

    Avant mon départ mon grand oncle Baby m'avait dit (en connaissance de cause car beaucoup de membres de ma famille maternelle ont vécu une partie de leur vie sur le continent africain) "L'afrique c'est soit on déteste, soit on aime sans compter, il n'y a pas de juste milieu"
    bon sang qu'il avait raison !!!!

    Dans ma vie j'ai eu 2 coups de foudre, l'un pour un homme, mon homme, mon Sam... , l'autre pour une terre : l'afrique Australe. Aujourd'hui encore vous pouvez voir parfois mes larmes monter rien qu'en voyant un reportage sur cette région du monde qui fait tant battre mon coeur.

    Pourquoi me direz vous ..., je ne saurai pas vraiment l'expliquer, C un coup de foudre. J'ai adoré la beauté des paysages, la proximité de la faune où finalement C nous, humains, qui nous sentons intrus contrairement à notre vie dans l'héxagone, ces peuples si charmants et pourtant qui ont tant souffert et pour certains souffrent encore...
    A l'époque j'aurai souhaité y rester mais je m'étais fixé l'objectif (raisonnable) de finir mon BTS, ensuite j'ai voulu repartir mais je n'ai pas trouvé les bonnes adresses pour me lancer.

    Puis j'ai rencontré Sam. Je vibre tellement pour cette région du monde que de par mes récits j'ai conquis mon homme et on a développé le projet de s'y expatrier un jour. On a parfois frôlé la décision de se lancer mais on s'est laissé prendre par le tourbillon de la vie : on a acheté un appart, puis Anaïs est arrivée et là alors qu'on s'interressait à une annonce une personne qui connait bien l'Afrique du Sud nous a conseillé d'attendre qu'elle ait 5 ans avant de partir pour des raisons sanitaires.
    Alors nous avons mis notre rève dans une boîte et puis aujourd'hui à l'aube de ses 5 ans Illan est arrivé alors nous attendrons encore au moins 5 autres années, puis on verra...

    Voilà, je voulais vous raconter un peu de cette histoire car elle fait partie intégrante de moi.

    Aujourd'ui avec les événements qui s'y passent on ne s'y projette pas vraiment mais un jour peut-être que ça reviendra sur le tapis ...peut être même que nous irons ailleurs ..... 


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